- Auteur : Marie-Paul Armand
- Édition : Pocket
- Année : 16 septembre 1999
- Édition grand format : Presse de la cité
- Prix : 7,70 €
- 447 pages
- Genre : Fiction littéraire
Résumé :
Ils se sont aimés au premier regard, dans le chaos de la Grande Guerre : lui, le jeune officier anglais, et elle, Yolande, la fille du Nord.
En ces temps intraitables sur les convenances sociales, l’enfant qui va naître clandestinement est enlevé à sa mère et déposé sur les marches de l’hospice. Le petit Thomas grandit dans une ferme, chez des gens trop pauvres pour le garder. L’adolescence venue, c’est l’orphelinat qui l’attend. Et bientôt, Thomas est placé comme ouvrier agricole.
Des années plus tard, Yolande part à la recherche de son fils…
_ C’est parce qu’ils t’aiment. Je les comprends. Vois-tu, moi aussi je t’aime.
Extrait de L’enfance perdue de Marie-Paul Armand
J’eus l’impression qu’une lumière éblouissante m’enveloppait.
Mon avis :
Un roman époustouflant, profond et émouvant par son personnage et son destin. Une histoire fictive et pourtant elle aurait pu totalement exister par la réalité de l’époque. Une guerre mondiale qui pend au nez de tous, un pays pauvre, une question de suivie.
Nous partageons le point de vue de plusieurs personnages. Au début c’est Berthe, une femme forte, épouse et bras droit de son mari.
Une toute autre époque, la mentalité, les devoirs d’une jeune fille.
On comprend qu’une enfance est en jeu. Thomas a dû se construire seul, malgré cela, il a rencontré des personnes qui l’ont aidé et aimé, il s’est quand même forgé à travers ses douleurs. À travers ces changements, Thomas reste le personnage central du roman. Après la première guerre, il y a la deuxième ; toute la souffrance, la peur, la méfiance se ressentent. À travers ces pages, il devient un homme. Il a de la douceur et de l’amour. Il y a un vrai mélange d’émotions : j’ai ri, j’ai pleuré, j’ai eu de l’espoir. Une montagne et un bazar dans le cœur.
C’est une deuxième partie d’un autre roman qui peut tout à fait se lire indépendamment. Avec cette belle fin, rien de tel pour garder espoir sur tout ce qu’il peut arriver dans nos vies.
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